Souffler – Oser – Respirer
D’abord, écouter ce que nous ressentons !
Notre rationalité non reliée à notre sensibilité n’arrive pas à rendre compte de ce qui nous habite. C’est l’attention fine à ce que nous ressentons, nos « états d’âme », qui ouvre l’accès à notre intériorité. Notre pensée seule, reste à la surface. Irriguée par notre sensibilité, elle repère ce qui nous émeut et remontant le cours de nos émotions, identifie l’origine de ce qui nous anime. Comme sur l’eau d’un lac, un trouble se fait, une vibration ondule à la surface de notre conscience.
Nous arrivons souvent à reconnaître les sentiments positifs comme la joie et à en comprendre l’origine. Il nous est plus difficile de remonter le cours des sentiments négatifs. D’où vient notre malaise ? Quelle est la source de notre agacement ou de notre colère? Cette difficulté est accentuée par la fréquente substitution d’une émotion par une autre. Pour certains d’entre nous, la tristesse n’est ni possible ni acceptable et vécue comme dangereuse. Nous allons alors la remplacer par une autre émotion. Ce peut être la colère.
Il arrive aussi que ma réaction soit démesurée.
Mon intelligence peut se laisser duper, d’autant qu’il y’a toujours de bonnes raisons de réagir fortement à « l’intolérable ». C’est la conscience de mon ressenti et de sa force qui peut m’alerter sur un « quelque chose » qui serait là en moi et qui ferait d’un évènement extérieur réel mais pas si important, un séisme intérieur?
Le coeur de ma conscience est de se connecter à mes affects, tous mes affects, mes tristesses et mes joies, mes déceptions et enthousiasmes.
Envie d’en savoir plus ?